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Mali : attentat suicide et affrontements entre soldats maliens

Mali

A Gao, à 1.200 km au nord-est de Bamako, un homme s'est fait exploser vendredi 8 février dans un attentat suicide visant des militaires maliens.

"Il est arrivé à notre niveau à moto, c'était un Tamashek (Touareg), et le temps de l'approcher, il a fait exploser sa ceinture", a déclaré l'adjudant Mamadou Keïta de l'armée malienne, ajoutant: "Il est mort sur le coup et chez nous, il y a un blessé léger".

L'attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

Jeudi, le Mujao avait dit avoir créé "une nouvelle zone de conflit", promettant d'attaquer des convois, de poser des mines et "d'organiser des kamikazes".

Un journaliste de l'AFP a pu voir le corps déchiqueté du kamikaze qui avait revêtu un uniforme de la gendarmerie malienne et, outre sa ceinture d'explosifs, transportait sur sa moto un obus qui n'a pas explosé.

Plus grande ville du nord du Mali, Gao a été reprise le 26 janvier aux islamistes.

Quatre civils maliens avaient été tués mercredi par une mine au passage de leur véhicule entre Douentza (centre) et Gao. Le 31 janvier, deux soldats maliens avaient déjà été tués dans une explosion similaire, sur la même route.

Au même moment à Bamako, au moins deux personnes, des adolescents, ont été tués et treize blessées dans l'attaque par des forces de l'ordre du camp d'une ancienne unité d'élite de l'armée malienne, les Bérets rouges, selon le gouvernement.

Bérets rouges et bérets verts

Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a vivement condamné dans la soirée (...)

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