Yahoo Actualités Malgré le “succès historique” de Bahreïn, modeste bilan olympique pour les pays arabes
Pour les pays arabes, “le bilan des médailles” a été “modeste” lors des Jeux olympiques qui viennent de se terminer à Paris, constate Arabi21. “Malgré un nombre important de participants, le sport arabe a continué d’enchaîner les échecs”, avec seulement dix-sept médailles, dont sept en or, quatre en argent et six en bronze, commente amèrement le site qatari.
C’est Bahreïn qui s’en sort le mieux, avec quatre médailles, ce qui le place au 33e rang mondial. L’Algérie en remporte trois, dont deux en or (39e rang mondial). Arrivent ensuite, également avec trois médailles, mais seulement une en or, la Tunisie et l’Égypte (à égalité au 52e rang mondial). Et finalement le Maroc (60e), la Jordanie (74e) et le Qatar (84e).
Bahreïn et ses athlètes naturalisés
À Bahreïn, qui est pourtant le moins peuplé des pays arabes, avec tout juste un million et demi d’habitants, les unes des journaux se félicitent de ce “succès historique”, en rappelant que la première participation bahreïnie aux Jeux olympiques date seulement de 1984.
“La moisson de Bahreïn a suscité l’admiration à Paris”, affirme ainsi le quotidien local Al-Ayam, ajoutant que cela “reflète la stature du pays comme puissance sportive montante”. Détail important : les quatre médaillés sont tous nés à l’étranger et ont été naturalisés bahreïnis pour nourrir les ambitions sportives du petit royaume.
Il s’agit de Winfred Yavi, née au Kenya, qui a remporté la médaille d’or du 3 000 mètres steeple féminin, d’Akhmed Tazhudinov, né au Daghestan, dans la Fédération de Russie, qui remporte l’or en lutte libre, de Salwa Eid Naser, née au Nigeria, médaille d’argent du 400 mètres féminin, et de Gor Minasyan, arménien, médaille de bronze en haltérophilie.
L’Égypte loin du compte
Le pays arabe qui a en revanche connu la plus grande déconvenue est l’Égypte. Le journal Al-Shorouk a beau affirmer que “les héros [sportifs] ont connu la gloire olympique à Paris” et que le pentathlonien Ahmed Elgendy, seul médaillé d’or du pays, a “inscrit son nom en lettres d’or” et a “hissé haut le drapeau” égyptien, les résultats sont loin des ambitions affichés à la veille des Jeux.
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