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La "maladie de Lille" n'est rien d'autre que le retour des maladies d'avant Covid-19

Swollen glands are the first sign of trouble (Photo: LaylaBird via Getty Images)
Swollen glands are the first sign of trouble (Photo: LaylaBird via Getty Images)

SCIENCES - Nul besoin de paniquer. Alors que de nombreux habitants et internautes de la région du Nord s’inquiètent d’une mystérieuse “maladie de Lille” dont certains symptômes sont similaires à ceux du coronavirus, les autorités sanitaires ont rassuré la population.

Sur les réseaux sociaux, les témoignages de symptômes se ressemblent: toux, maux de gorge et perte de voix, fatigue... En pleine épidémie de coronavirus, et même si les chiffres sont encourageants dans plusieurs départements, certains se sont même inquiétés - parfois sur le ton de l’humour - de l’apparition d’un éventuel nouveau variant.

Mais la plupart des tests de dépistage Covid-19 sont revenus négatifs, ce qui a permis d’écarter l’hypothèse d’un cluster ou d’une recrudescence des contaminations. “On a été informé par un médecin traitant qui a observé une recrudescence des symptômes pseudo-grippaux chez des étudiants de la métropole lilloise. Après investigation, la suspicion de Covid-19 a été écartée puisqu’on était sur des PCR négatives”, a expliqué un membre de l’ARS locale à BFMTV.

Selon plusieurs professionnels de santé interrogés par nos confrères, cette “maladie de Lille”, ainsi que l’ont baptisé les concernés, n’est donc rien d’autre que le retour des pathologiques habituelles en cette saison.

“Ce sont des pathologies assez fréquentes, notamment au moment des changements de climat. Je n’ai pas d’angine bizarroïde, pas d’activité anormale”, précise la docteur Audrey Lombart à Nord-Éclair.

L’allègement des gestes barrières, et notamment du port du masque en extérieur, joue sans doute aussi un rôle. À l’automne-hiver 2020, l’épidémie de grippe saisonnière avait été en grande partie freinée grâce à ces mesures, à l’époque plus strictes.

“En revanche, si vous avez de la toux et des maux de gorge, le réflexe c’est effectivement de faire un test PCR”, rappelle malgré tout Audrey Lombart.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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