La maladie d’Alzheimer est une lente dégénérescence des neurones, qui débute au niveau de l’hippocampe puis s’étend au reste du cerveau. "Elle se caractérise par des troubles de la mémoire à court terme, des fonctions d’exécution et de l’orientation dans le temps et l’espace. Le malade perd progressivement ses facultés cognitives et son autonomie", précise l'Inserm qui estime qu'environ 900.000 personnes en souffrent en France.
La connaissance des facteurs de risque et des mécanismes de cette maladie a évolué de façon spectaculaire au cours des dernières années, pour ralentir ou essayer d'offrir un traitement. Or, une récente étude franco-canadienne bouscule le consensus scientifique actuel, celui qui considère la maladie d'Alzheimer comme une maladie neurodégénérative, c'est-à-dire accompagnée d'une perte progressive et importante de neurones et de leurs terminaisons nerveuses, dites synapses.
Menée sur plus de 170 sujets décédés qui étaient atteints d’Alzheimer à des stades différents, ces travaux montrent au contraire que la maladie s’accompagne d’une faible diminution de marqueurs neuronaux et synaptiques. Les deux scientifiques ne s'attendaient pas du tout à cette découverte: ils espéraient trouver un marqueur de la maladie au niveau des synapses au fur et à mesure de sa progression.
Changer d'approche thérapeutique
"En étudiant le devenir de huit...
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