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Des mal-logés occupent le siège d'Action Logement à Paris

Le porte-parole du DAL, Jean-Baptiste Eyraud, le 31 octobre 2007 devant le "Ministère de la crise du Logement" à Paris.

Une centaine de personnes en attente de relogement ont investi l'organisme chargé de la gestion du 1% logement.

Une centaine de mal-logés ont occupé mercredi le siège de l’UESL-Action Logement à Paris, pour réclamer à cet organisme gérant le 1% logement de tenir ses engagements en matière de logement social pour les plus démunis.

«Les oubliés du droit au logement opposable (Dalo)», comme ils se sont définis, ont occupé pendant 1h30 le rez-de-chaussée de l’UESL-Action Logement dans le XIVème arrondissement de Paris, à l’appel de l’association Droit au Logement (Dal).

La loi Dalo oblige l’Etat à trouver une solution de relogement pour les familles qui n’ont pas les moyens de le faire par elles-mêmes dans le secteur privé. Début mars, 41 400 prioritaires Dalo attendaient un relogement en Ile-de-France.

Une délégation de quatre militants du Dal ont été reçus par Eric Thuillez, le directeur général de l’UESL (Union des entreprises et des salariés pour le logement) -Action Logement qui gère le dispositif «action logement» (anciennement appelé «1% logement»), du nom de la somme versée par les entreprises pour le financement de logements sociaux, ce qui représente près de 1% de leur masse salariale.

Une «ségrégation sociale et spatiale» ?

«Si nous sommes là aujourd’hui c’est parce qu’en matière de logement pour les prioritaires Dalo, l’UESL fait encore moins bien son boulot que l’Etat et la mairie de Paris», a déclaré Jean-Baptiste Eyraud, le porte-parole du Dal.

En accord avec les deux conventions signées en 2009 et 2011 avec l’État, l’UESL doit reloger chaque mois 400 prioritaires Dalo en Ile-de-France. De début 2010 à fin 2013, il y aurait donc dû y avoir 19 200 relogements.Or selon les données fournies par le comité de suivi Dalo à la mi-avril, le 1% logement en Ile-de-France n’a relogé que 5 150 ménages, soit 27% des objectifs fixés.

Le Dal reproche aussi à l’UESL de pratiquer une «ségrégation sociale et spatiale».«Les ménages se voient proposer des relogements en grande (...)

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