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La mairie FN de Mantes-la-Ville prive la LDH de subventions

Le maire Front national (FN) de Mantes-la-Ville, Cyril Nauth, le 31 mars 2014 devant la mairie de sa ville

La mairie Front National de Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, vient de voter la suppression des subventions à la Ligue des droits de l’homme (LDH).

Elle venait déjà d'être privée de local municipal. La section de la Ligue des droits de l’homme (LDH) de Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, devra désormais se passer de subventions. La mairie Front national a voté en conseil municipal, dans la nuit de lundi à mardi, la suppression des aides municipales à l'association.

«C’est un choix politique et symbolique: nous ne souhaitons plus subventionner cette association très politisée. D’autant que la section locale, dirigée par une personnalité d’extrême gauche élue d’opposition, l’est tout particulièrement», s'est justifié Cyril Nauth, premier maire FN d’Ile-de-France.

Une décision immédiatement dénoncée par l'opposition. «C’est un nouvel épisode d’enterrement de la démocratie», s'est l'élu socialiste Saïd Benmouffok. «Cette décision témoigne à nouveau de la volonté de mettre au pas toute opinion politique, syndicale ou associative dissidente par rapport à la vision du monde des élus Front national», confirme le président de la LDH, Pierre Tartakowsky.

Début mars, le maire frontiste avait décidé de ne «pas renouveler» la convention qui liait depuis vingt ans l’association à la ville et de lui retirer le local municipal qu’elle occupe gratuitement ainsi que ses permanences dans un centre de vie sociale.

Mardi soir, à l’expiration de la convention, la section locale de la LDH devra rendre les clés de sa permanence au centre social «pour ne pas mettre en difficulté son personnel», mais a refusé de rendre celles du local municipal, a annoncé sa présidente, Bénédicte Bauret. «Nous n’avons rien fait qui puisse expliquer qu’on nous l’enlève du jour au lendemain. Les explications du maire, qui dit que nous sommes une association politique opposée au FN ne nous suffisent pas», explique-t-elle. «S’il décide de nous poursuivre, on verra si cet argument est (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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