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Des maires de gauche répondent à Macron et proposent d'accueillir des réfugiés afghans

AFGHANISTAN - Répondre au “devoir d’humanité de la France”. Emmanuel Macron a créé la polémique, lundi 16 août, lors de son allocution concernant la situation alarmante en Afghanistan. De nombreux politiques -principalement de gauche- se sont indignés de sa mise en garde contre les “flux migratoires irréguliers importants” en provenance du pays tombé sous la coupe des talibans.

Après l’indignation, l’action: plusieurs maires de gauche proposent aujourd’hui d’accueillir les réfugiés dans leurs communes. Une dizaine de maires écologistes et du Parti socialiste ont réagi aux propos du président et exhorté à ce que les réfugiés afghans fuyant le régime des talibans soient accueillis “dignement” en France.

Parmi eux, Emmanuel Denis, maire de Tours, Grégory Doucet celui de Lyon, Jeanne Barseghian à Strasbourg, Anne Vignot à Besançon ou encore le maire de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi. Plusieurs évoquant le “devoir d’humanité de la France”. Pour plusieurs d’entre eux, le message qu’ils ont diffusé ce mardi était quasiment le même: “Emmanuel Macron nous avons les capacités d’accueillir dignement” les exilés Afghans.

Le candidat à l’élection présidentielle et maire de Grenoble Eric Piolle a de son côté partagé une vidéo sur Twitter dans laquelle il critique vertement le président: “Emmanuel Macron fait honte à la France. Nous, maires de tous les bords politiques, appelons l’Etat à être à la hauteur. À Grenoble, nous nous organisons pour accueillir les réfugiés”, assure-t-il.

Lundi soir, Emmanuel Macron avait notamment annoncé lors de son allocution télévisée une initiative conjointe avec l’Union européenne pour “anticiper” et “protéger contre des flux migratoires irréguliers importants” qui “nourrissent les trafics de toute nature”. Une déclaration qui a vivement fait réagir de nombreux élus de gauche.

Le président qui s’exprimait depuis sa résidence de Bormes-les-Mimosas a également appelé à “la solidarité dans l’effort, l’harmonisation des critères de protection et la mise en place de coopérations avec les pays de transit”.

À voir également sur Le HuffPost: Afghanistan: Quand les responsables américains minimisaient la menace talibane

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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