Le maire EELV de Grenoble contre-attaque après les polémiques sur ses homologues à Lyon et Bordeaux

Eric Piolle, maire de Grenoble. - Jean-Pierre Clatot - AFP
Eric Piolle, maire de Grenoble. - Jean-Pierre Clatot - AFP

Éric Piolle, maire EELV de Grenoble, a contre-attaqué ce dimanche, dans une vidéo publiée sur son compte Twitter, après les polémiques épinglant ses homologues de Lyon et de Bordeaux.

Selon l'élu isérois, les attaques répétées à l'encontre des écologistes ne sont qu'une conséquence de l'arrivée au pouvoir d'élus écolos dans les grandes villes, contre le "système".

"Ce qui déclenche [les attaques, NDLR]", dit-il, "ce ne sont pas les petites phrases, c'est le cap qui a été porté par les écologistes, un cap qui a été choisi par un grand nombre de Français et Françaises dans les grandes villes et villes moyennes (...) Pour eux, c'est un modèle qui attaque la logique néo-libérale productiviste d'exploitation de la terre et des humains. La meilleure défense c'est l'attaque, donc ils attaquent de tout ce qu'ils peuvent", explique-t-il.

"Ils n'ont plus d'ancrage dans le réel"

Éric Piolle, qui a remporté un second mandat en juin dernier quand ses collègues d'Europe écologie-Les Verts ont remporté pour la première fois des grandes villes comme Bordeaux, Lyon ou encore Marseille, estime que ce sont ces succès qui ont avant tout déclenché "une violence" et des "attaques" sans objet.

"Ils vont prendre quelque chose et vont le détourner, ça peut être un mot particulier, un sujet particulier mais en tout cas ça va arriver et ça va continuer. (...) Ça montre juste qu'ils ont perdu, qu'ils n'ont plus d'ancrage dans le réel, que leur système n'est plus en connexion avec les Françaises et les Français", juge-t-il, sans entrer dans le coeur dans des dites polémiques.

Les édiles écologistes des grandes villes, élus en juin dernier, multiplient ces dernières semaines les prises de positions qui ne manquent pas de faire réagir au sein de la classe politique française, et même au-delà. A Lyon, le maire Grégory Doucet avait jugé le tour de France "machiste et polluant". Son homologue à Bordeaux, Pierre Hurmic, avait quant à lui déclaré qu'il n'y aurait pas de sapin de Noël cette année sur la place centrale de la ville, car c'est "un arbre mort".

Article original publié sur BFMTV.com