Pour le maire de Bordeaux, bannir le tabac devant les écoles est une mesure de "protection"

Le maire EELV de Bordeaux, Pierre Hurmic, sur BFMTV vendredi 19 novembre 2021 - BFMTV
Le maire EELV de Bordeaux, Pierre Hurmic, sur BFMTV vendredi 19 novembre 2021 - BFMTV

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Pas de tabac à moins de 50 mètres des écoles primaires de Bordeaux de 7 à 19 heures. Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a annoncé mercredi la mise en place de ces "espaces sans tabac", sous peine d'une amende de 15 euros.

Invité sur BFMTV, l'élu écologiste rappelle ce vendredi qu'il y a, à cause du tabac, "75.000 morts par an dont à peu près entre 3 à 5000 morts dus au tabagisme passif" en France.

Selon lui, "il faut vraiment prendre le taureau par les cornes". Il estime qu'empêcher les parents d'élèves d'attendre leurs enfants "la clope au bec" a une "visée pédagogique" même si elle peut être considérée comme "symbolique".

Une mesure "assez populaire"

"C'est une mesure largement préconisée par les professionnels que sont la Ligue contre le cancer" et "assez populaire", ajoute-t-il, faisant référence à une enquête de l'Ipsos datant de 2014 et dans laquelle 84% des sondés jugeaint "souhaitable" une "protection" contre le tabagisme "aux abords des établissements scolaires".

"Je ne parle pas de mesure liberticide ou d'interdiction, je parle de protection", martèle Pierre Hurmic qui précise que l'arrêté municipal a "vocation à s'étendre". "C'est aussi une façon de sensibiliser les enfants et les parents", souligne l'élu.

Étendre la mesure

"Je vous confirme qu'effectivement nous commençons aujourd'hui cette mesure de protection devant les 113 écoles primaires de la ville de Bordeaux, mais nous allons nous soucier de l'étendre rapidement à tous les espaces qui reçoivent de jeunes enfants" dont les crèches, souligne-t-il au micro de BFMTV. 876450610001_6282733911001

Quant aux collèges et lycées, où ce sont souvent les élèves qui fument devant leur établissement, le maire de Bordeaux souhaite "entamer des discussions rapidement avec les collectivités locales responsables de ces établissements".

Article original publié sur BFMTV.com