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Et maintenant, Maduro veut dissoudre l'opposition vénézuelienne

Mardi à Caracas, un groupe religieux évangélique prie devant le siège du Conseil national électoral, dans l'attente d'une décision sur le référendum révocatoire.

Le gouvernement socialiste demande la mise hors la loi de la MUD, la coalition majoritaire à l'assemblée. Pendant que le processus de référendum pour révoquer le président s'enlise.

Mardi, le Venezuela a attendu toute la journée la décision du Conseil national électoral (CNE) sur la poursuite du processus de référendum révocatoire contre le président Nicolas Maduro. Mais peu avant 20 heures, le CNE faisait savoir qu’il se donnait une semaine supplémentaire de réflexion. Pire: deux heures avant, le gouvernement socialiste avait annoncé son intention de demander la mise hors la loi de la MUD (Table pour l’Unité démocratique), la coalition d’opposition à l’origine de la demande de référendum, et qui avait remporté en décembre les deux-tiers des sièges à l’assemblée nationale.

Le conseil électoral, composé de fidèles du régime chaviste (fondé par le défunt président Hugo Chavez), continue ainsi à jouer la montre, comme il l’a fait dans les premières étapes d’un processus complexe lancé en avril. Le CNE devait se prononcer sur la validité de 200000 signatures, accompagnées d’empreintes digitales et de copie de la carte d’identité, demandant le référendum. L’opposition en a fourni 2 millions, dont 700 000 ont été récusées par les autorités. Motifs: elles concerneraient des électeurs morts, mineurs ou emprisonnés. C’est ce prétexte qu’a brandi le gouvernement pour demander l’illégalisation de la MUD, jugée coupable de «la plus grande fraude électorale dans l’histoire du pays» par un porte-parole.

Marathon de recomptage

Si jamais le CNE valide les 200000 signatures lundi prochain, la tenue du référendum ne sera pas encore acquise. L’opposition aura trois jours pour recueillir 4 millions de signatures, soit 10% du corps électoral. Si le quota est atteint, à l’issue d’un nouveau marathon de recomptage et de vérifications, les Vénézuéliens seront appelés aux urnes pour décider s’ils révoquent ou s’ils confortent Maduro, élu en 2013. Mais la date du vote est un enjeu (...)

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