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« Magasins fantômes » : polémique autour d’un arrêté visant à les légaliser

Près d'une centaine de magasins fantômes sont déjà implantés dans et autour de Paris. (illustration)  - Credit:Maxime JEGAT / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP
Près d'une centaine de magasins fantômes sont déjà implantés dans et autour de Paris. (illustration) - Credit:Maxime JEGAT / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP

De la friture sur la ligne entre la Mairie de Paris et le gouvernement ? Selon Le Parisien, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires s'apprêterait à publier un arrêté visant à légaliser encore davantage l'activité des « dark stores », ou « magasins fantômes » en bon français. Une décision qui a de quoi surprendre. En effet, depuis plusieurs années, la municipalité parisienne s'efforce de mettre fin à ce type de commerce. Ces derniers étant, parfois, à l'origine de nuisances sonores.

Concrètement, le texte ministériel – encore au stade de projet – prévoit que tout « point permanent de retrait par la clientèle d'achat au détail » sera qualifié de commerce. En revanche, si les clients ne peuvent pas directement se rendre sur un autre « point de vente », alors celui-ci ne pourra pas être considéré – aux yeux de la loi – comme un commerce. Dans les colonnes du quotidien francilien, le premier adjoint de la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, parle d'un « mauvais coup » de la part de l'exécutif.

« En clair, ces dark stores pourraient être reconnus comme des commerces de détail dès lors qu'il y a un point de vente ou un point de retrait », poursuit l'élu. Dans le même temps, la capitale redoute que les propriétaires de ces « magasins fantômes » ne profitent de cette zone grise pour se protéger des sanctions mises en place par les services d'Anne Hidalgo, dont une amende pouvant aller jusqu'à 25 000 euros.

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