"Mafia", "organisation criminelle"... L'Olympiacos tire à boulet rouge sur la Fédération grecque
L'Olympiacos n'y va pas par quatre chemins. Après avoir concédé le nul sur la pelouse de Volos dimanche lors de la 13e journée du championnat (2-2), le club du Pirée compte trois points de retard sur le Panathinaïkos, leader. Un scénario visiblement mal vécu, puisque le club dirigé par Evángelos Marinákis a publié un communiqué incendiaire pour critiquer la Fédération grecque de football, "une organisation criminelle" chargée "d'exterminer" le club grec.
L'Olympiacos a accusé la Fédération d'avoir choisi l'arbitre Anastasios Papapetrou pour décider "dans une large mesure" de l'avenir du championnat. "Ce qui va se passer à partir de maintenant est incertain. La mafia continuera son travail chaque semaine avec pour armes les arbitres, les pétards et les gaz lacrymogènes. Allons-nous attendre qu'une tragédie inimaginable se produise pour que le gouvernement se réveille et agisse?", poursuit le club du Pirée.
Le club dénonce la passivité de l'État
Lors de cette rencontre, l'Olympiacos s'est vu refuser deux buts et trois penalties possibles n'ont pas été accordés par l'arbitre. Des tirs de gaz lacrymogène ont affecté les joueurs, contraints de poursuivre le match malgré des problèmes respiratoires.
Le club du Pirée s'en prend également à "l'État et aux autorités judiciaires", qui sont "complètement indifférents" et laissent le football grec dans "un destin noir" après avoir montré "un zèle particulier dans le passé pour la prétendue purification du football."