Le «Made in France», un label qui cherche à renaître
Obtenir le label « Made in France » pour un produit fini nécessite des démarches et un cahier des charges précis pour les entreprises françaises. Une précieuse étiquette aux règles strictes et importantes pour le bon développement de l’économie nationale.
« Il y a deux éléments essentiels : réaliser 50% minimum de la valeur ajoutée du produit en France et que sa fabrication se déroule sur le territoire français », explique Gilles Attaf, président de la certification « Made in France » (MIF). Les règles précises sont édictées par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) et le Code des douanes.
Dans les années 2010, le secrétaire d’État Yves Jégo faisait partie avec Arnaud Montebourg, l'ex-ministre du Redressement productif, des porte-voix du « produire en France ». La certification « Origine France Garantie » a été créée en 2011. « Le "Made in France" permet une traçabilité parfaite », explique Gilles Attaf, successeur d’Yves Jégo à la tête de cette certification. « C'est un label exigeant, quand le Code des douanes européen peut être plus laxiste. » Mais le MIF demeure déclaratif de la part de l’entreprise, il y aura ensuite un audit du produit par un organisme indépendant pour vérifier si l’entreprise peut obtenir la certification.
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