Madagascar: Marc Ravalomanana dénonce des manœuvres politiques derrière le rejet de sa candidature aux municipales

À Madagascar, l’ancien président Marc Ravalomanana ira jusqu’au bout pour se présenter à la mairie d’Antananarivo. Promesse faite à ses militants, samedi 21 septembre, pendant un meeting tenu au siège de son parti. Cette semaine, sa candidature a été rejetée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Cette dernière s’est rangée derrière la position de la Direction générale des impôts, qui réclame à l’ancien président 125 milliards d’ariary d’arriérés - soit près de 25 millions d’euro - datant de 2009, année de son éviction du pouvoir. L’opposant dénonce une manœuvre politique.

Avec notre correspondante à Antananarivo, Pauline Le Troquier

Le visage grave, Marc Ravalomanana se fraie un chemin jusqu’à la scène, au milieu d’un millier de partisans en liesse. La route vers la mairie de la capitale malgache s’annonce rude, en l’absence d’un certificat de régularité fiscale, requis pour valider sa candidature. En cause, des impayés de sa société Tiko datant de 2009. Une somme que refuse d’assumer l’ancien président, dont l’entreprise, à l’époque géant de l’agroalimentaire, avait été pillée, vandalisée et incendiée en pleine crise politique.

« Pression sur l'administration fiscale »

Michel, militant, se dit pourtant déjà prêt : « Moi, ma famille, mes collègues, mon personnel, on est prêt à [participer à] toutes les manifestations ». La voie légale continue de primer pour l’heure. Le TIM, le parti de Marc Ravalomanana a contesté le rejet de sa candidature auprès du tribunal administratif. Le verdict doit être connu ce dimanche 22 septembre.


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