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Ce que Macron veut obtenir de sa visite en Italie

Le chef de l’Etat rencontrera mercredi, pour un dîner de travail dans la capitale italienne, le président du Conseil, Giuseppe Conte. "On s’est demandé quel était le meilleur moment", dit-on à l’Elysée, "et le mieux était de ne pas trop attendre". Se rendre à Rome dans la foulée de la constitution du nouveau gouvernement italien aurait été considéré par les partisans de Salvini comme un raid des "agents du gouvernement de Bruxelles" afin d’accuser la nouvelle coalition Etoiles-Parti démocrate "de se coucher devant l’Europe".

Mais s’y rendre plus tard aurait été vu à l’Elysée comme une occasion perdue, à un mois du prochain Conseil européen qui marquera le passage de témoin entre l’exécutif sortant de Jean-Claude Juncker et la mise en place des équipes de celle qui le remplace, Ursula Von der Leyen. Emmanuel Macron estime "sans paternalisme" que ce nouveau gouvernement italien doit réussir et que cette réussite passera par l’économie et un plan de relance à l’échelle européenne. "Sinon, il sera balayé", confie une source qui a préparé le voyage. Un jugement semble-t-il partagé par le président de la république italienne, Sergio Mattarella, à qui le président Macron rendra visite également.

Réussir le "pari de l’engagement européen"

On estime à Paris que la nomination d’une préfète sans affiliation politique au poste de ministre de l’intérieur qu’occupait le chef de la Liga d’extrême droite, Matteo Salvini, permettra de dédramatiser la question migratoire. Et permettra à la nou...


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