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Macron s’offre un coup diplomatique en réunissant les frères ennemis libyens

Le Premier ministre Serraj et le général Haftar ont signé une déclaration conjointe mardi. Une avancée qui profite surtout au militaire rebelle.

Depuis son élection, Emmanuel Macron s’est à plusieurs reprises paré des habits de chef de guerre. Ce mardi, il a tenté d’endosser ceux de faiseur de paix. En réunissant dans une même salle du château de La Celle-Saint-Cloud (Yvelines) Faïez el-Serraj, à la tête du Conseil présidentiel libyen, et Khalifa Haftar, le général qui contrôle la moitié est du pays, le président français réussit un beau coup diplomatique. Haftar avait refusé de croiser Serraj au Caire en février, puis les deux rivaux s’étaient rencontrés en mai à Abou Dhabi, mais sans se mettre d’accord sur une déclaration conjointe.

«Le timing est bon, estime-t-on à l’Elysée. C’était le moment opportun pour déclencher une rencontre. Le nouvel envoyé spécial des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, prend ses fonctions cette semaine : nous voulons placer sa mission sous les meilleurs auspices.» Le diplomate libanais, installé en France depuis une quarantaine d’années, a été invité aux discussions qui se déroulaient dans la propriété historique du ministère des Affaires étrangères.

«Cessez-le-feu». Cette fois-ci, pour la première fois, le Premier ministre reconnu par la communauté internationale et le militaire rebelle à la tête de l’autoproclamée Armée nationale libyenne ont signé un document commun, âprement négocié depuis trois jours. «Nous nous engageons à un cessez-le-feu et à nous abstenir de tout recours à la force armée pour ce qui ne ressort pas strictement de la lutte antiterroriste», dit le texte de la déclaration. Tiendra-t-il sur le terrain ? Jusqu’à présent, les offensives des troupes du général Haftar ont systématiquement été justifiées par une rhétorique antijihadiste…

Les deux hommes rappellent aussi que «la solution à la crise libyenne ne peut être que politique et passe par un processus de réconciliation nationale associant tous les Libyens», et (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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