Macron, nouvelle coqueluche des anti-Trump

Versailles, le 29 mai 2017. Vladimir Poutine et Emmanuel Macron à Versailles.

Lors de sa conférence de presse avec Vladimir Poutine, le président français a vivement critiqué les «organes de propagande» russes. Des propos salués par les opposants américains à Donald Trump, qui soulignent le contraste entre Macron et le locataire de la Maison Blanche.

Retransmise en direct sur CNN International, largement couverte par les médias américains, la première rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, lundi à Versailles, a suscité un vif intérêt bien au-delà des frontières françaises et russes. Outre la «ligne rouge» évoquée par le nouveau président français à propos de futures attaques chimiques en Syrie, écho à celle tracée - mais jamais appliquée - par Barack Obama à l’été 2013, les journalistes et commentateurs américains ont surtout retenu les propos cinglants de Macron sur Russia Today (RT) et Sputnik, deux médias financés par Moscou.

«Je ne céderai rien»

Interrogé par une journaliste de RT sur les raisons qui l’avaient poussé à interdire l’accès de son siège de campagne aux représentants de ces deux médias, le dirigeant français n’a pas mâché ses mots. «J’ai toujours eu une relation exemplaire avec les journalistes étrangers, encore faut-il qu’ils soient journalistes», a-t-il d’abord lancé. Avant d’ajouter : «Quand des organes de presse répandent des contre-vérités infamantes, ce ne sont plus des journalistes, ce sont des organes d’influence. Russia Today et Sputnik ont été des organes d’influence durant cette campagne qui ont à plusieurs reprises produit des contre-vérités infamantes sur ma personne et ma campagne. Et donc j’ai considéré qu’ils n’avaient pas leur place, je vous le confirme, à mon quartier général. […] Et à cela, je ne céderai rien.» Debout à ses côtés, Vladimir Poutine n’a pas tiqué.

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