Ce lundi, le Kremlin a fustigé « la compréhension erronée » des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine de la part d’Emmanuel Macron. À l’occasion d’un entretien accordé au journal L’Opinion et publié dimanche dernier, le président de la République s’est épanché sur les bouleversements géopolitiques entraînés par la guerre en Ukraine.

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« La Russie a d’ores et déjà perdu géopolitiquement », a estimé Emmanuel Macron, ajoutant qu’elle « a de facto commencé une forme de vassalisation à l’égard de la Chine ». Une analyse fustigée par le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, qui a dénoncé une « approche absolument fausse », ainsi qu’une « incompréhension absolument erronée de l’essence de ce qui se passe » entre les deux nations. « Nos relations avec la Chine sont de la nature d’un partenariat stratégique spécial », a-t-il ajouté.

Des intérêts mutuels

Au contraire d’une vassalisation, le Kremlin a indiqué que la relation entre Moscou et Pékin relève davantage d’une « prise en compte des intérêts mutuels, des avantages mutuels, d’une proximité sur leurs visions du monde, du rejet conjoint des tentatives de dicter », ainsi que d’un refus commun « d’imposer l’opinion de quelqu’un d’autre sur le développement de [leurs] pays ».

En effet, depuis le début du conflit en Ukraine, la Chine n’a jamais officiellement condamné l’invasion militaire ...

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