Macron, Liban, G20 et Jannik Sinner : les informations de la nuit

Emmanuel Macron main dans la main avec Javier Milei à la Casa Rosada de Buenos Aires le dimanche 17 novembre (REUTERS / Irina Dambrauskas)

UE - Mercosur : Milei non plus n’est “pas satisfait” selon Macron. Le président français a échangé avec son homologue argentin dimanche à Buenos Aires. Il a répété que l’accord entre l’Union européenne et la zone de libre-échange d’Amérique du Sud était “mauvais” face aux médias locaux. “Nous ne pouvons pas demander à nos agriculteurs en Europe de changer leurs pratiques, de ne pas utiliser certains produits et dans le même temps d’ouvrir nos marchés à des importations massives”, a-t-il déclaré, affirmant que Javier Milei avait lui aussi ses réserves. “Macron a eu du mal à trouver du soutien au sein de l’Union européenne pour bloquer l’accord et il semble désormais rechercher plus loin des alliés dans sa mission de faire dérailler le pacte commercial”, observe Politico Europe.

Des frappes israéliennes font plus de onze morts au Liban. Après des tirs sur un immeuble résidentiel de Gaza dans lequel auraient péri plus de 70 personnes dimanche matin, “deux attaques israéliennes ont ciblé le cœur de Beyrouth, un fait assez rare”, rapporte L’Orient-Le Jour. Le responsable des médias du Hezbollah a notamment été tué. Onze personnes ont également trouvé la mort et 48 autres ont été blessées lors de raids dans la région de Tyr, au sud du pays.

Le G20, clé de la COP29 ? “Si le G20 se divise, il perd de sa pertinence au niveau mondial”, a prévenu António Guterres. Le secrétaire général des Nations unies a donné une conférence de presse dimanche à Rio de Janeiro, la veille du lancement du G20 dans la ville brésilienne, ultra-sécurisée pour l’occasion. Les négociations de la COP29 à Bakou bloquent sur le financement des programmes de lutte contre le changement climatique alors que les pays émergents demandent plus de 1 000 milliards de dollars par an. “Le Brésil soutient par exemple que les pays développés sont les principaux responsables historiques des émissions de gaz polluants”, note O Globo. “Cependant, l’impasse peut être résolue par les discussions parallèles qui se déroulent dans le cadre du G20 à Rio”, espère le journal brésilien, rappelant que les membres du forum intergouvernemental représentent 80 % des émissions.

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