Macron change de ton, les partenaires sociaux veulent y croire

Mardi, les huit leaders syndicaux et patronaux ont échangé, tous ensemble, avec Macron, une première depuis le début du quinquennat.

Reçus mardi par le président de la République, les huit principaux leaders syndicaux et patronaux ont salué le changement de ton du président de la République, et espèrent pouvoir peser davantage. Mais restent vigilants, alors que la rentrée sociale s'annonce bien chargée.

Devant le Congrès, Emmanuel Macron avait promis qu’il allait «jeter les bases d’un nouveau contrat social, celui du siècle qui s’ouvre». Les partenaires sociaux, espéraient, eux, qu’il y aurait «un après» ce rendez-vous. Mardi, sur le perron de l’Elysée, après avoir échangé, tous ensemble, avec le président de la République, une première depuis le début du quinquennat, les huit leaders syndicaux et patronaux ne boudaient pas leur plaisir. «C’est un vrai tournant», s’est réjoui François Asselin, le président de la CPME, représentant les petites et moyennes entreprises, persuadé qu’Emmanuel Macron veut désormais «s’appuy[er] sur les corps intermédiaires». Même discours d’Alain Griset, de l’Union des entreprises de proximité (U2P) : «Le président de la République a affirmé sa volonté de redonner une place entière et pleine aux partenaires sociaux.»

«République contractuelle»

Sur la même longueur d’onde, les syndicats ont salué le changement de ton. Même Philippe Martinez, de la CGT, a reconnu, sous forme de pique, cette inflexion, assurant que le président de la République avait «convenu que l’année dernière avait été à son rythme à lui et sans écouter beaucoup». Pour Philippe Louis, de la CFTC, le chef de l’Etat est «tout à fait disposé» à redonner leur place aux partenaires sociaux. Une «volonté» de travailler main dans la main, aussi soulignée par Laurent Berger, de la CFDT, et Pascal Pavageau, de FO. «On a senti qu’il y avait une volonté de revenir – selon les termes du président de la République – à une République contractuelle, et à une forme de dialogue entre organisations syndicales et patronales et l’Etat», note le cédétiste.

«J’ai senti un Président dans une nouvelle phase, en tout cas, (...)

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