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Macron annonce vouloir inscrire la liberté de recourir à l’IVG dans la Constitution

© MICHEL EULER / POOL / AFP

Lors de son hommage à Gisèle Halimi, ce mercredi, Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi sur la constitutionnalisation de l’IVG « dans les prochains mois ». Alors que l’avocate féministe avait fait de l’interruption volontaire de grossesse un de ses combats, le président de la République a déclaré : « Je veux aujourd’hui [...] graver la liberté des femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. (...) Pour assurer solennellement que rien ne pourra entraver ou défaire ce qui sera ainsi irréversible ».

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Emmanuel Macron a repris la proposition de la cheffe de file des députés Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, d’inscrire l’IVG dans la Constitution. Après la décision de la Cour Suprême des États-Unis, le 24 juin dernier, de mettre fin à l’arrêt Roe v. Wade, qui protégeait constitutionnellement le droit à l’avortement, la députée avait déclaré : « Ma conviction de femme, de citoyenne et de parlementaire, c’est qu’avant la fin du mandat, la Constitution aura été modifiée et intégrera le droit à l’IVG ».

L’Assemblée et le Sénat d’accord

Plusieurs semaines plus tard, l’Insoumise Mathilde Panot avait déposé un texte en faveur de l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Un texte très largement adopté à l’Assemblée. De son côté, le Sénat s’est également prononcé favorablement à ce texte, en indiquant que la « liberté de la femme » de recourir à l’IVG soit inscrite, et non le « dro...


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