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Macron annonce la dissolution du collectif Cheikh-Yassine

A l'issue d'une visite à Bobigny, Emmanuel Macron a annoncé aux journalistes que le groupement pro-palestinien, «directement impliqué» dans l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, allait être dissous.

«Nos concitoyens doivent être protégés», a justifié le président de la République mardi soir à Bobigny, à l'issue d'une visite aux côtés du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Lors d'une courte allocution devant les journalistes présents, Emmanuel Macron a assuré que «les actes seront là» après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine qui a coûté la vie au professeur Samuel Paty. «Il ne s’agit pas de faire de nouvelles déclarations, nous savons ce qui est à faire», a-t-il déclaré, assurant avoir déjà présenté les mesures lors de son discours sur le séparatisme le 2 octobre.

Emmanuel Macron a promis des «actions concrètes» contre les associations et les individus «qui portent un projet d’islamisme radical, c’est-à-dire une idéologie de destruction de la République». Première structure visée : le groupement pro-palestinien Cheikh-Yassine, dont le président a affirmé qu'il était «directement impliqué dans l'attentat». Ce collectif, du nom du fondateur du Hamas, a été fondé par Abdelhakim Sefrioui, actuellement en garde à vue. Ce militant avait demandé dans une vidéo le renvoi de Samuel Paty.

Depuis l'attentat, le gouvernement avait mis l'accent sur deux autres associations : le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), qui a nié toute lien avec l'attentat, et l'ONG BarakaCity, dont les deux avocats ont affirmé lundi que «rien dans les activités de l'association ne permet de suspecter un quelconque lien avec une activité terroriste».


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