Macron, agent indien et One Direction : les informations de la nuit

Le président français Emmanuel Macron donne une conférence de presse à la fin du sommet européen à Bruxelles, le 17 octobre 2024 (Photo by Ludovic MARIN / AFP).

Propos sur la naissance d’Israël : Macron s’en prend à ses ministres et à la presse. Emmanuel Macron a accusé ses propres ministres et les journalistes de “manquer de professionnalisme”, pour avoir divulgué des propos controversés qu’il avait tenus sur Israël lors d’une réunion à huis clos du Conseil des ministres, rapporte Politico. “M. Nétanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU”, aurait notamment déclaré le président français, à en croire les témoignages de participants, confirmés par le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Ses propos ont suscité la colère du Premier ministre israélien et l’indignation des institutions juives de France et d’une partie de la classe politique. “Mais jeudi soir à Bruxelles, Macron a tenté d’éteindre la polémique en s’en prenant à son gouvernement et aux médias lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet des dirigeants européens”, écrit le site. M. Macron a ainsi vilipendé les ministres qui ont “répété des propos déformés” et les “journalistes qui les ont repris”, affirmant “ne pas avoir besoin de ventriloque. Tout cela est une preuve, au fond, d’un délitement du débat public et d’un manque de professionnalisme”.

États-Unis : inculpation d’un agent indien pour tentative d’assassinat. La justice américaine a annoncé jeudi l’inculpation d’un ancien agent du renseignement indien, Vikash Yadav, pour sa responsabilité présumée dans la tentative d’assassinat d’un dirigeant indépendantiste sikh aux États-Unis en 2023. Ces poursuites “impliquent directement et pour la première fois le gouvernement indien” dans cette affaire, note le Washington Post. Selon le parquet, Yadav est accusé d’avoir chargé un autre suspect, Nikhil Gupta, déjà inculpé et extradé dans la même affaire, de commanditer le meurtre d’un dirigeant séparatiste sikh en exil à New York. Les autorités américaines “s’étaient abstenues d’inculper Yadav au cours des seize mois qui ont suivi l’échec de la tentative d’assassinat”, pour ménager et les relations avec l’Inde et “dans l’espoir que le gouvernement indien honorerait son engagement à mener une enquête sérieuse”, précise le quotidien américain. Des espoirs déçus, tant l’enquête indienne semblait s’apparenter à “un blanchiment”, ajoute le titre.

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