«Il m’est impossible de mettre en mots la colère et la honte que je ressens après ces accusations récurrentes d’exploitation sexuelle et d’abus commis par des forces onusiennes.»

«Je ne tolérerai aucun agissement de ceux qui remplacent la confiance par la peur, […] assez, c’est assez», a tonné le secrétaire général de l’ONU pour commenter le renvoi de Babacar Gaye, diplomate sénégalais et chef de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), après une série d’accusations d’abus sexuels contre des enfants commis par des Casques bleus. «Tout porte à croire qu’un Casque bleu a violé une fillette et que d’autres ont tué deux civils, un homme et son fils de 16 ans, de façon aveugle», a dénoncé Amnesty International qui a recueilli une quinzaine de témoignages sur les faits qui se seraient passés début août, lors d’une opération de la Minusca à Bangui. Au moins cinq personnes, dont un Casque bleu camerounais, avaient été tuées et des dizaines blessées pendant cette opération visant à arrêter un ancien chef de l’ex-rébellion Séléka.

Cette enquête intervient après plusieurs cas similaires, mettant en cause des Casques bleus marocains et burundais. En tout, 57 allégations de fautes ont été proférées contre des soldats de la Minusca, dont 11 concernent potentiellement des abus sexuels sur des enfants. La France enquête par ailleurs sur des accusations d’abus sexuels sur des enfants en Centrafrique par 14 soldats français de l’opération «Sangaris».



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