La métropole de Lyon estime que son dispositif anti-canicule "a tenu bon"
Alors que la chaleur écrase l’agglomération lyonnaise, les personnes isolées et fragiles sont la principale source d’inquiétude pour les collectivités locales, qui ont mis en place plusieurs dispositifs de suivi et de mise à l’abri.
Le maire de Lyon Grégory Doucet avait prévenu dès le 12 août : l'épisode de canicule allait être long et Lyon serait « l'une des villes les plus chaudes de France ». Certaines, comme Sabine et Sibyle, deux sœurs et jeunes retraitées, sont heureuses d'avoir fait installer la climatisation dans l'appartement qu'elles partagent. « On l'a mise il y a deux ans pour le chien, car on voyait qu'il souffrait la journée. Et on ne regrette pas ! On la met la journée et on la coupe le soir. Quand il fait trop chaud et que le chien pleure au milieu de la nuit, on la remet », raconte Sabine.
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Djilal, chauffeur de bus en arrêt pour des problèmes de diabète, n'a pas cette chance et trouve les journées bien longues, à boire de l'eau et manger des fruits, sans parler des nuits à enchaîner les douches pour essayer de trouver de sommeil. « En plus j'ai vu que le Covid reprenait, alors dans mon état, j'évite d'autant plus de sortir » témoigne-t-il. « Je sors le moins possible. Mon mari ne serait pas à l'hôpital, je ne sortirais pas du tout… » raconte aussi Monique, devant l'hôpital Saint-Joseph Saint-Luc. À 90 ans, cette Lyonnaise de toujours, retraitée de l'industrie, n'en est pas à sa première canicule, mais elle constate qu'il y en a de plus en plus : « La première dont je me souviens, c'était en 1976. Après, on n'en a pas eu pendant des années… Maintenant, c'est tous les ans. J'espère qu'ils disent la vérité [...] Lire la suite
VIDÉO - La France en quête de fraîcheur en attendant la fin de l'épisode caniculaire