Météorites, méga-glissement de terrain et Musk : l'actu des sciences en ultrabrèves

Les ultrabrèves du 31 octobre 2024.

Egalement au sommaire des ultrabrèves de ce 31 octobre 2024, les fermetures de lits d'hôpitaux qui continuent en France.

En système solaire : On connaît désormais l’origine de 90 % des météorites

  • Une étude menée par des astronomes européens a permis de retracer l’origine de 70 % des météorites terrestres, notamment les chondrites H et L, en les associant aux familles d'astéroïdes Karin, Koronis et Massalia dans la ceinture principale, entre Mars et Jupiter.

  • L’analyse comparative de la composition des météorites avec celle d'astéroïdes du Système solaire a été menée par les chercheurs sur une période de 16 ans, débouchant sur trois articles publiés en 2024 qui réexaminent les origines de nombreux fragments rocheux.

  • Les travaux confirment la grande diversité des sources de météorites et montrent que certaines zones de la ceinture d'astéroïdes sont plus densément peuplées de fragments issus de collisions anciennes, constituant de véritables « familles » d'astéroïdes avec des trajectoires et des compositions similaires.


En géologie : Un méga-glissement de terrain fait vibrer la Terre pendant 9 jours

  • Un signal sismique inhabituel, provoqué par une avalanche glacio-rocheuse massive dans un fjord du Groenland en septembre 2023, a été détecté pendant neuf jours dans le monde entier. Cet événement, équivalent au volume de 10.000 piscines olympiques, a entraîné un glissement de terrain dans la mer, générant un tsunami de 200 mètres de haut.

  • L’impact a causé d’importants dégâts, y compris la destruction de sites archéologiques inuits. Les chercheurs ont établi que les secousses prolongées résultaient d'un phénomène de "seiche", soit des oscillations des masses d'eau déplacées contre le fond marin.

  • La fonte des glaciers liée au réchauffement climatique fragilise la stabilité des montagnes environnantes, augmentant ainsi la fréquence de tels événements. Cela rend la navigation dans la région arctique plus risquée, notamment en raison de la présence croissante d’icebergs et de possibles futurs effondrements rocheux.


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