Météo: la pluie et la fraîcheur font leur retour cette semaine

Météo: la pluie et la fraîcheur font leur retour cette semaine

La dégradation du temps qui s'est amorcée mardi, sans épargner aucune région, va se poursuivre mercredi, avec des températures proches des normales de saison, selon le bulletin publié ce mardi par Météo-France. Des orages probables peuvent toucher du Maine au Centre-Val de Loire et à l'Île-de-France mardi.

Retour pluvieux mercredi sur la moitié-nord

"Mercredi, un premier minimum d’altitude circulera du nord au nord-est du pays, occasionnant un retour pluvieux actif notamment le matin des Hauts-de-France à l’Île-de-France, la Champagne et la Lorraine", précise le bulletin.

Les averses seront moins fréquentes sur la moitié-sud, et le pourtour Méditerranéen sera épargné, à l'exception des Alpes-Maritimes. Le vent y soufflera toutefois "assez fort". La perturbation traversant le pays mardi a déjà été "hélas, sensiblement moins active près de la Méditerranée, où les cumuls restent souvent au-dessous de 5 mm en plaine", alors que la sécheresse touche de nombreux départements.

Températures un peu inférieures aux normales

Les températures maximales seront mercredi à un ou deux degrés en-dessous des normales, selon Météo-France, une tendance qui perdurera toute la semaine. "Un faible risque orageux persistera l'après-midi entre Maine, Île-de-France et Massif central", ajoutent les prévisions.

"Jeudi, un deuxième minimum associé à une nouvelle goutte froide gagnera le nord-ouest du pays avant de circuler sur le sud entre vendredi et samedi", indique encore Météo-France.

La moitié sud du pays sera concernée par des averses parfois orageuses en fin de semaine, spécialement vendredi et samedi. L’amélioration s’étendra progressivement durant le week-end à une moitié nord-ouest de la France, tandis que sur la Corse et près des Pyrénées, les précipitations pourraient être assez abondantes.

En mai, la pluie est habituelle

Au printemps ou en été, "le mois de mai est en moyenne sur la France celui où les cumuls de pluie sont les plus importants", précise encore Météo-France, qui indique par ailleurs qu'il s'agit en général du mois le plus pluvieux de l'année à Paris ou à Strasbourg. Mais, en situation de sécheresse record, "il n'y a pratiquement aucune pluie qui pourra atteindre les nappes phréatiques", expliquait sur BFMTV l'hydrogéologue Emmanuel Soncourt.

Cela s'explique par la position du Soleil, qui "permet un chauffage assez important des basses couches de l'atmosphère, tandis qu'en altitude des poches d'air froid circulent encore", selon le bulletin.

Article original publié sur BFMTV.com