Météo : Ces images satellite annoncent un coup de froid en France… Et un nouveau déluge en Espagne

Une « goutte froide » va descendre sur la France puis vers l’Espagne à partir de mardi et jusqu’à vendredi.

MÉTÉO - De la fraîcheur pour la France, et un « scénario du cauchemar » pour l’Espagne. Une goutte froide venue des Pays-Bas et du Danemark s’apprête à descendre sur l’hexagone, et provoquera une baisse des températures importante et « un temps plus instable » ce mardi 12 novembre, a indiqué Météo France.

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Pour rappel, une « goutte froide » est une poche d’air froid en altitude qui descend et entre en conflit avec des flux chauds, et finit par éclater en pluie. « Ces zones de basse pression sont associées à une masse d’air instable. Elles provoquent souvent un temps perturbé, avec des averses, associées à de fortes rafales de vent », est-il précisé sur le site de Météo France.

Cette goutte froide arrive sur l’hexagone après plusieurs jours de temps calme grâce aux anticyclones. Elle va provoquer une chute des températures dès mardi : en l’espace de 24 heures, certaines villes vont perdre entre 4 à 8 degrés. Nice passera ainsi de 20 °C à 12 °C, et Paris de 10 °C à 6 °C. Des averses et des orages sont également attendus, en particulier dans le sud du pays.

Cette goutte froide se dirigera ensuite vers l’Espagne dans la nuit de mardi à mercredi, faisant craindre de nouvelles précipitations alors que des inondations monstres ont déjà fait 222 morts ces derniers jours. « Clairement c’est le scénario du cauchemar », alerte le prévisionniste Guillaume Jausseau sur X, images satellites à l’appui. « Une nouvelle Dana (goutte froide) devrait s’isoler dès mardi au large du Portugal, risquant de générer des pluies abondantes le long de la côte espagnole, en s’alimentant à profusion en humidité depuis la Méditerranée & Atlantique », décrit-il.

Cette goutte froide représente « un nouveau risque d’orages stationnaires pouvant engendrer d’importants cumuls » de précipitations, prévient également le météorologue Guillaume Séchet, qui précise que « la région de Valence pourrait à nouveau être touchée ».

Les craintes de ces nouvelles précipitations se mêlent à la colère. Dans la journée de samedi, une manifestation a rassemblé quelque 130 000 personnes à Valence pour réclamer la démission du président de l’exécutif régional Carlos Mazón et critiquer la gestion de la catastrophe par le gouvernement central espagnol.

Pas moins de 110 nouvelles mesures pour la reconstruction et l’aide aux sinistrés ont été approuvées ce lundi lors d’un conseil des ministres, dont une enveloppe de 500 millions destinée à financer l’évacuation « des milliers de tonnes de boue et de débris » accumulées dans les zones affectées. Sur le terrain, des milliers de volontaires, de soldats, de policiers, de gardes civils et de membres des services d’urgence sont toujours à pied d’œuvre pour réparer les infrastructures, distribuer l’aide et rechercher les dizaines de disparus. Ces opérations pourraient être perturbées par l’arrivée les nouvelles précipitations à venir.

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