Mélenchon pense législatives et cause budget : «Nous, on est prêt»

Jean-Luc Mélenchon, le 24 septembre à Liverpool.

Le chef de file des insoumis a soutenu, ce lundi, les contre-propositions de ses députés sur le projet de loi de finances 2019 discuté à partir de cette semaine à l’Assemblée nationale.

Alors que son camarade Eric Coquerel déroule le «contre-budget 2019» de La France insoumise (LFI) devant la presse, Jean-Luc Mélenchon esquisse un sourire et envoie un coup de coude amical à son autre député, Alexis Corbière, assis à sa droite. Sur son portable, une brève de Libération avec les propos de François Hollande sur une éventuelle dissolution. Quelques minutes plus tôt, en guise d’introduction, le député LFI des Bouches-du-Rhône «blaguait» déjà sur d’éventuelles législatives anticipées qu’il aimerait tout de même voir arriver après les élections européennes. «Ce que dit M. Hollande n’a jamais aucun contenu mais sérieusement, on peut imaginer que si nous arrivons à nos fins, pendant l’élection européenne qui consiste pour nous à faire un score maximal et pour [Emmanuel Macron] le score minimal, il va se retrouver placé devant une crise d’autorité que ces prédécesseurs n’ont pas eue», lance Mélenchon juste avant d’aller dans l’hémicycle participer à la discussion générale sur le projet de loi de finances 2019 présenté par les ministres Bruno Le Maire (Economie et Finances) et Gérald Darmanin (Action et Comptes publics).

«Démantèlement des centrales nucléaires»

«Vous avez affaire à un pouvoir qui dit lui-même qu’il est entré par effraction à la suite d’une période politique calamiteuse, poursuit l’ex-candidat à la présidentielle. Il est clair que s’il subissait un tel revers, il devrait trouver un moyen de dépasser cette situation. Enfin, si la politique continue à avoir un peu de rationalité…» Mélenchon poursuit : «On commence à rentrer dans des eaux inconnues. Quinze jours pour un remaniement […] On voit que la crise politique qui est née à l’intérieur de la macronie est en train de diffuser et devient une crise de régime. Est-ce qu’on le souhaite ? Ouais… Je ne vais pas vous (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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