Mélenchon à Paris : «Ne votez pas pour l’ennemi simplement parce qu’il a une bonne mine»

Jean-Luc Melenchon et Paul Vannier, candidat de La France Insoumise dans la 18e circonscription de Paris aux élection législatives, ce lundi.

De passage dans le XVIIIe arrondissement ce lundi pour y soutenir le candidat de La France insoumise, le leader du parti a multiplié les selfies et les tacles.

Le temps d’une balade, Jean-Luc Mélenchon, candidat aux législatives à Marseille, s’éloigne de la mer et du socialiste, Patrick Mennucci. Le leader de La France insoumise part à la rencontre des candidats de son mouvement à travers le pays. Un coup de pouce à trois semaines du scrutin. Il souhaite surfer sur son top score de la présidentielle et occuper un maximum de place au Palais Bourbon. Sauf que, depuis le second tour de la présidentielle et son choix de ne pas se prononcer en faveur d’Emmanuel Macron, le doute s’est installé dans quelques esprits. Jean-Luc Mélenchon s’en moque : il assume sa stratégie sous le regard de sa base qui le pousse des deux mains.

Bisous et marmots

Le hasard n’existe pas : le chef des insoumis a débuté sa tournée dans le XVIIIe arrondissements de la capitale. Dans la circonscription de l’ex-ministre du Travail. Mardi, il sera à Lille et mercredi à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Le nom «Myriam El Khomri» pèse lourd dans la lutte. Il suffit que Jean-Luc Mélenchon le prononce pour que la foule se lève avec une grosse veine sur le front et des cris qui sortent de l’estomac : la loi travail a laissé des traces à gauche. Lundi, lorsque Myriam El Khomri – candidate officielle du PS et officieuse d’En marche – a appris la venue du leader de La France insoumise, elle a expliqué sur les réseaux sociaux que Jean-Luc Mélenchon était «ambigu». Selon ses mots, il est plus «prompt à combattre une candidate progressiste à Paris, qu’un candidat FN à Marseille».

Jean-Luc Mélenchon s’est pointé sur la place Jules-Joffrin un peu après 18 heures : près de 200 personnes, du soleil et des micros. Chez lui, une chose a changé depuis la campagne présidentielle. Durant des mois, il s’est tenu à l’écart de la foule. Peu ou pas de déambulations. Lors des meetings, il tombait du ciel pour son discours avant (...)

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