Mélanie Laurent : "Quand on m’a proposé d’adapter Le Bal des folles, j’y ai vu un signe du destin "

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Pourquoi ce désir de vous emparer du roman de Victoria Mas ?

Mélanie Laurent : J’avais très envie de faire un film sur les sorcières du Moyen Âge. Quand Alain Goldman, le producteur, m’a proposé d’adapter ce livre, j’y ai vu un signe du destin : sorcières ou femmes psychologiquement fragiles, ce sont des personnes que la société a rejetées.

Internée à la Salpêtrière, à Paris, Eugénie, l’héroïne, va vivre l’enfer...

J’ai eu accès aux notes de Jean-Martin Charcot, chef de service à la Salpêtrière, une star de la neurologie à la fin du XIXe siècle. Sa seule obsession était de faire progresser la science. Il était très clinique. L’humanité, la bienveillance, ça ne l’intéressait pas. J’associe toutefois le parcours d’Eugénie à une renaissance : elle qui a grandi dans une ambiance silencieuse et froide, elle va peu à peu découvrir, entre toutes ces femmes, une chaleur et une solidarité.

Eugénie affirme avoir la faculté de communiquer avec les défunts. Croyez-vous aux esprits ?

Peu avant le film, j’ai perdu mon meilleur ami. J’ai beaucoup souffert, il me manque toujours. J’aurais tellement aimé, dans ce moment de deuil, que l’on me rassure en me disant qu’il était là, tout près. Je pense être comme Geneviève, l’infirmière que j’incarne : très ancrée dans le sol...

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