Médias : comment la « voiture » est coupable d’accidents
Avec justesse, l’INA soulève une tendance à désigner « la voiture » plutôt que le conducteur comme coupable des accidents routiers.
Dans les médias, il semblerait que l’objet inerte “voiture” est responsable de beaucoup d’accidents routiers. De toute évidence, elle n’obéit qu’aux mouvements de son conducteur à bord.
Ainsi, l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) épingle les journaux et divers médias qui traitent du sujet afin qu’ils se rendent compte de leurs reportages erronés sur le sujet. La faute semble en partie être due à la manière dont ces reportages sont effectués. Les journalistes font des interviews avec les personnes conscientes sur le terrain, et les victimes d’automobilistes imprudents sont généralement pas en état de répondre aux questions.
Que dit le rapport de l’INA ?
L’INA juge que désigner la voiture comme responsable d’un accident diminue la part de l’automobiliste dans cet accident. Cette formulation décrit les victimes comme des humains malchanceux. Elle ne place pas la personne qui n’avait pas pleinement le contrôle de son véhicule comme la fautive.
Un compte Twitter a décidé de rapporter ces gros titres de journaux, parfois de manière humoristique, afin d’alerter les journalistes et les utilisateurs. Par exemple, il répertorie certains de ces tweets qui personnifient la “voiture” et la rendent responsable de la mort d’une jeune fille dans la ville de Clermont-Ferrand :