Les médecins indiens en grève après le viol et le meurtre d'une interne
Les médecins indiens ont entamé samedi une grève de 24 heures pour protester contre le viol et le meurtre d'une médecin de 31 ans la semaine dernière dans un hôpital public de Calcutta, dans l'est du pays.
Leur colère ne retombe pas. Les médecins indiens sont en grève, samedi 17 août, après le viol et le meurtre d'une jeune praticienne la semaine dernière. Les violences faites aux femmes représentent un mal endémique dans le pays le plus peuplé du monde.
La découverte du corps ensanglanté de cette médecin de 31 ans, le 9 août, dans un hôpital public de Calcutta, dans l'est du pays, a entraîné de violentes manifestations dans plusieurs villes.
Dans un premier temps, médecins et professionnels de santé ont appelé à manifester pour obtenir la mise en place de mesures. Des dizaines de milliers d'Indiens ont rapidement rejoint le mouvement.
"Trop, c'est trop"
"Les mains qui guérissent ne devraient pas saigner", pouvait-on lire sur une pancarte tenue par un manifestant à Calcutta. "Trop, c'est trop", proclamait une autre, lors d'un rassemblement de médecins dans la capitale New Delhi.
Le corps de la médecin assassinée a été retrouvé dans un amphithéâtre de l'hôpital universitaire, ce qui laisse penser qu'elle s'y était rendue pour se reposer lors d'une garde de 36 heures.
Une autopsie a confirmé le viol et l'homicide. Dans une requête déposée auprès du tribunal, les parents de la victime ont dit soupçonner un viol collectif.
Avec AFP
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