Une mère accusée d’avoir passé un « pacte de suicide » avec sa fille de 10 ans

Des accusations qui dépassent l’entendement. Le 6 juillet, à 18 h 25, la police d’Ocean Springs, dans l’État américain du Mississippi, a été appelée pour « une overdose chez un enfant » dans un motel. À leur arrivée, les officiers ont découvert une petite fille de 10 ans et sa mère inanimées. À leurs côtés se trouvaient plusieurs pilules, ainsi que des boîtes de médicaments « sous ordonnances » vides. La mère et l’enfant ont été transportées à l’hôpital local, où elles ont dû être intubées. L’état de santé de la fillette a, par la suite, nécessité qu’elle soit transférée dans un établissement spécialisé, mais ses jours sont aujourd’hui hors de danger, selon le magazine « People ».

La mère de la fillette s’est, elle, enfuie de l’hôpital dès que son état de santé le lui a permis et a vécu plusieurs mois en cavale, alors qu’une enquête de police était diligentée à son encontre. Elle est soupçonnée d’avoir poussé sa fille à prendre une dose de médicaments mortelle dans le cadre d’un « pacte de suicide ». C’est en tout cas ce qu’a expliqué la fillette aux enquêteurs après son réveil, rapporte le « Sun Herald ». Seulement, après avoir laissé sa fille ingérer ces pilules, la femme aurait, elle, renoncé à mourir : bien qu’elle indique aux enquêteurs avoir pris une certaine dose de médicaments dans le cadre de ce pacte, les analyses sanguines prouvent le contraire.

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