Lyon : un médecin refuse les patients masqués, il est convoqué par le Conseil de l’Ordre

Un médecin de la banlieue lyonnaise défraye la chronique en refusant d'examiner les patients masqués....

Un pneumologue de la banlieue lyonnaise est convoqué le 18 septembre devant le Conseil de l'Ordre des médecins pour avoir refusé d'examiner des patients portant un masque.

Le port du masque continue de faire débat. Si certains médecins refusent de recevoir leurs patients s'ils ne sont pas masqués, d'autres, au contraire, les renvoient carrément chez eux s'ils portent le masque. C'est le cas notamment d'un pneumologue de la banlieue lyonnaise, selon qui le masque est incompatible avec son activité, rapporte Le Progrès.

"Je suis pneumologue, il faut que je voie la tête des gens !", s'insurge le docteur Bellier auprès de l'AFP. "Comment je fais avec mes patients si je ne vois plus leur tronche ? Comment je les fais souffler ? Avec les gens masqués, c'est de la pifométrie, et ça peut même conduire à la faute médicale", ajoute-t-il, interrogé par France 3.

“Sinon ce devrait être jonché de cadavres dans les rues !”

Le praticien de Sainte-Foy-lès-Lyon en a assez de "cette hystérie collective" et estime que porter un masque est "inutile". "Ça m'emmerde !", peste celui qui ne se considère pas pour autant "extrémiste". Selon lui, le masque aurait dû être "obligatoire en mars-avril", lors du pic de l'épidémie de Covid-19. Aujourd'hui, "avec 7 000 cas positifs par jour, il n'y a rien ! Il s'agit de porteurs sains, sinon ce devrait être jonché de cadavres dans les rues !", fait-il remarquer.

"Obliger à porter le masque, c'est criminel, ça ralentit la propagation et donc la possibilité pour la population de créer sa propre immunité", dénonce le pneumologue et allergologue, ajoutant même que le port continu du masque pourrait entraîner d'autres "épidémies" comme des pneumonies.

Cette position "anti-masque" lui a toutefois valu plusieurs plaintes de patients, entraînant une convocation prévue le 18 septembre devant le Conseil départemental de l'Ordre des médecins. Pas inquiet, le Dr Bellier assure que de nombreux soutiens viendront l'accompagner ce jour-là. "Je suis loin d'être le seul à dire tout cela", certifie le praticien fidésien.