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A Lyon, le FN déroule un programme sans surprise

Conférence présidentielle de Marine Le Pen sur le thème de "la France durable", à Paris, le 26 janvier.

En douze pages et 144 propositions, le document constitue une offre très stable par rapport à la dernière présidentielle.

Rien de moins qu’un «choix de civilisation» : tel est, selon Marine Le Pen, l’enjeu de la prochaine présidentielle. Un enjeu affiché en tête du programme de la candidate, présenté officiellement ce samedi à Lyon, à l’occasion de deux jours d'«assises présidentielles». En douze pages et 144 propositions, le document constitue une offre très stable par rapport à la dernière présidentielle.

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Rien d’étonnant de la part d’un mouvement qui, à quelques ajustements près, estime proposer de longue date le meilleur diagnostic du pays, et le remède le plus efficace. En tête du programme figure ainsi la mesure dont Marine Le Pen a plusieurs fois expliqué qu’elle conditionne l’ensemble de son projet : l’ouverture d’une négociation avec l’Union européenne, visant à récupérer une totale souveraineté «monétaire, législative, territoriale et économique». Recouvrant, entre autres, une sortie de l’euro et le retour à une monnaie nationale, ce projet est devenu la pierre angulaire du programme frontiste. Jusqu’à inquiéter certains responsables du parti, qui jugent cette perspective trop anxiogène et déplorent sa place centrale dans le discours de Marine Le Pen. Tel n’est manifestement pas l’avis de l’intéressée, qui a même affirmé par le passé qu’elle démissionnerait de son mandat présidentiel si les Français choisissaient par référendum de conserver la monnaie unique.

Rassurer les classes moyennes et les milieux d’affaires

La question européenne n’est même pas loin de voler la vedette à la thématique migratoire, autrefois principale raison d’être du FN. Le sujet fait certes l’objet de plusieurs mesures drastiques, mais ne représente plus qu’une thématique parmi d’autres. Alors que Marine Le Pen souhaitait en 2012 réduire à 10 000 le nombre d’entrées légales annuelles, ce (...)

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