A Lyon, un appel interreligieux contre tous les extrémismes

L'«appel des 110» sera officialisé ce mercredi place Bellecour à Lyon.

Sous le choc des exactions de l’État islamique et de la montée des radicalismes, «l'appel des 110» réunit des personnalités chrétiennes, musulmanes et juives.

A chacun son appel ? De semaine en semaine, la mobilisation s’accentue contre les exactions de l’Etat islamiques en Irak et en Syrie mais aussi contre la montée des intolérances et des fondamentalismes, ici en France. Partie de Lyon, mais à vocation nationale, une nouvelle initiative rassemble, cette fois-ci, l’ensemble des confessions religieuses, chrétienne, musulmane et juive. Place Bellecour, un rassemblement a lieu, en début de soirée ce mercredi, pour officialiser «l’appel des 110», signé par des personnalités d’horizons très divers, comme le cardinal Barbarin, le grand rabbin de Lyon Richard Wertenschlag ou encore l’ancienne ministre Nora Berra.

«Nous voulions signifier que cette question n’est pas seulement l’affaire des musulmans mais de la société toute entière», explique Vincent Feroldi, prêtre catholique et responsable des relations avec les musulmans dans le diocèse de Lyon. Il a monté cette opération en lien avec Azzedine Gaci, l’une des personnalités musulmanes qui compte dans la région Rhône-Alpes. Les deux hommes ont l’habitude de travailler ensemble, organisant chaque année un forum islamo-chrétien. «Le texte de l’appel est aussi un engagement de chacun des signataires à œuvrer pour le développement des valeurs du vivre ensemble», poursuit Vincent Feroldi. En 2015, l’initiative devrait se concrétiser, à travers la tenue d’ateliers régionaux.

Front commun

L’un des principaux soutiens lyonnais à l’opération, Kamel Kabtane, le recteur de la Grande Mosquée de la ville, regrette cependant que le projet initial d’un rassemblement à Paris, sur le parvis des Droits de l’homme au Trocadéro n’ait pas abouti. «Cela donnait une autre envergure à l’appel», estime-t-il.

Du côté des personnalités musulmanes, il y a aussi un grand absent, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur et président (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Les deux fondateurs de Bygmalion mis en examen
Centres pour handicapés : où sont les places promises ?
Un centre des impôts à Albertville cible d'un incendie
Pharmaciens, dentistes, kinés : «La santé n'est pas à vendre»
Baby-Loup, pas en odeur de sainteté à Conflans