Lyon : un cas de tuberculose constaté dans un lycée du 5e arrondissement

Plusieurs parents d'élèves ont été informés par courrier électronique de la mise en place d'un "protocole de précaution" en lien avec un cas de tuberculose.

Un cas de tuberculose identifié dans un lycée lyonnais (Photo : Getty Images)

Le rectorat se veut rassurant et affirme que la situation est "sous contrôle". Plusieurs élèves du lycée Edouard Branly, situé dans le 5e arrondissement de Lyon (Rhône), sont actuellement concernés par un "protocole de précaution" consécutif à l'identification d'un cas de tuberculose dans l'établissement.

Comme le rapporte Le Progrès, qui a révélé cette information, les parents des lycéens concernés ont reçu, mardi 5 novembre, un courrier électronique signalant l'existence de ce cas diagnostiqué et donnant quelques éléments sur le protocole qui a été mis en place.

"Dans cette situation et malgré le risque très faible de contamination, le principe de précaution s’applique naturellement, explique le message envoyé aux parents d'élèves, cité par Le Progrès. Vous allez être destinataire d’un courrier précisant les modalités et les déclinaisons du protocole de précaution."

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Selon les informations recueillies par le quotidien régional, les lycéens concernés et leurs parents sont ainsi convoqués à une réunion le 13 novembre prochain, en présence de l'infirmière scolaire. Contacté par Le Progrès, le rectorat de Lyon a par ailleurs indiqué que "certains élèves vont se faire tester" dans le cadre du protocole.

Concernant le cas de tuberculose évoqué dans le courrier électronique envoyés aux parents, l'autorité scolaire a assuré au quotidien que celui-ci remonterait en fait à la fin du mois de septembre. Après avoir été soigné, l'élève concerné a ensuite pu reprendre les cours normalement.

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Alors que Le Progrès souligne l'étrange décalage de temporalité entre ce cas datant de plus d'un mois et le fait que certains parents viennent seulement d'être informés du protocole en cours, le rectorat affirme que la situation est "bien connue et tout à fait sous contrôle", sans donner plus de précision sur le fonctionnement de ce fameux protocole.

Comme le précise le quotidien régional, "le temps long d’incubation de la tuberculose, qui va d’un à trois mois" pourrait expliquer en partie ce décalage, même s'il ne semble pas justifier le manque d'informations données aux parents des élèves concernés, probablement des proches du lycéen infecté en septembre.

La révélation de ce cas dans un lycée lyonnais fait en tout cas écho à une étude de Santé Publique France publiée en mars dernier, qui avait mis en lumière une inquiétante recrudescence de la tuberculose dans notre pays. Entre 2022 et 2023, les autorités sanitaires ont par exemple constaté une augmentation de 10,8% des cas de tuberculose déclarés.