Lycéen agressé à la machette à Bordeaux: un jeune de 15 ans mis en examen

La balance de la justice, au tribunal de Rennes, le 19 mai 2015 - DAMIEN MEYER / AFP
La balance de la justice, au tribunal de Rennes, le 19 mai 2015 - DAMIEN MEYER / AFP

Les investigations se poursuivent après les graves faits du début de semaine. Un adolescent de 15 ans a été mis en examen samedi pour "complicité de violences aggravées" après l'agression à la machette qui a gravement blessé lundi un mineur du même âge devant le lycée François-Mauriac à Bordeaux, a annoncé dimanche le parquet de la ville.

L'adolescent est soupçonné d'avoir participé à l'agression qu'il avait filmée avec son téléphone portable, tandis que le suspect principal, auteur des coups, est "toujours activement recherché", a précisé la procureure de la République de Bordeaux Frédérique Porterie à l'AFP.

21 jours d'ITT

La victime, un lycéen âgé de 15 ans, avait été violemment agressée lundi en début d'après-midi devant son établissement situé dans le quartier Bastide, sur la rive droite de la Garonne, pour des motifs qui restent à éclaircir.

Un agresseur, qui était "masqué", lui a asséné une gifle et l'a jeté à terre avant de lui mettre des "coups de pied au niveau de la tête" et de lui porter "des coups de machette" tandis qu'un jeune "filmait la scène", a relaté à l'AFP la procureure.

Rapidement identifié grâce au recueil de plusieurs témoignages, l'adolescent soupçonné d'avoir filmé l'agression, et que la victime a reconnu, a été interpellé cette semaine par les policiers de la Sûreté départementale.

Selon le parquet, au début de l'altercation, ce jeune avait interpellé la victime sur des "violences qui auraient été commises sur une de ses cousines" avant que l'autre agresseur, le principal suspect en fuite, ne s'en prenne à elle physiquement.

Après 48 heures de garde à vue, un juge d'instruction a ordonné à l'encontre du jeune mis en examen une mesure éducative judiciaire provisoire prévoyant une obligation de réparation, l'interdiction de contacter la victime et l'interdiction d'entrer en contact avec le suspect en fuite.

La victime, qui a été hospitalisée, s'est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) provisoire de 21 jours.

Article original publié sur BFMTV.com