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Lutte contre la haine sur Internet : « Trop de liberté tue la liberté »

Aujourd'hui, les principales plateformes sont considérées comme des « hébergeurs » et non comme des « éditeurs ».
Aujourd'hui, les principales plateformes sont considérées comme des « hébergeurs » et non comme des « éditeurs ».

Ils sont pointés du doigt pour le rôle qu'ils ont joué dans l'assassinat de Samuel Paty : les réseaux sociaux étaient au c?ur des débats au Parlement européen mardi soir. Les eurodéputés ont appelé l'exécutif européen à faire preuve de fermeté dans la régulation des plateformes. Le « Digital Services Act », texte attendu pour la fin de l'année, devrait renforcer la lutte contre la haine et la désinformation en ligne, et imposer des règles de transparence et de responsabilité aux plateformes. Une proposition de règlement sur la diffusion des contenus à caractère terroriste, en cours de négociation au sein des institutions européennes, prévoit par ailleurs de mettre à la charge des hébergeurs une obligation de retrait de contenus à caractère terroriste dans un délai d'une heure à compter de la réception d'une notification par les autorités compétentes.

« Il faut impérativement nous attaquer, plus fortement encore, à ceux qui manipulent et à ceux qui transmettent la haine » a déclaré Jean Castex devant les sénateurs après avoir été interpellé lors des questions d'actualité au gouvernement le 21 octobre. Le Premier ministre a évoqué la création d'un délit de mise en danger sur Internet.

L'avocat Christophe Ayela va plus loin et propose de créer un délit de diffusion de messages mettant en danger la sécurité d'autrui, ce qui suppose de conférer le statut de « diffuseur » aux médias numériques. Interview.

Le Point : L'affaire de Conflans illustre les lacunes du dis [...] Lire la suite