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Lutéran, Lutényl et méningiome : vers une meilleure information des patientes

Ces deux médicaments - acétate de nomégestrol (Lutényl et génériques) et acétate de chlormadinone (Lutéran et génériques) sont des progestatifs, dérivés d'une hormone, la progestérone. Jusqu'à présent, leurs indications étaient nombreuses notamment pour traiter des troubles gynécologiques liées à une insuffisance en progestérone, notamment en période de préménopause (irrégularités menstruelles, syndrome prémenstruel...) mais aussi pour diminuer les règles abondantes en cas de fibromes. Ils étaient également utilisés pour soigner l'endométriose. Ces progestatifs étaient en outre parfois prescrits (hors AMM) comme contraceptifs aux femmes à risque cardiovasculaire pour lesquelles les oestro-progestatifs étaient contre-indiqués.

Problème, alertait ce 17 juin, l'Agence du médicament (ANSM), ils augmentent le risque de méningiomes, des tumeurs le plus souvent bénignes localisées dans les méninges, ces couches de tissu qui recouvrent et protègent le cerveau ainsi que la moelle épinière. L'agence avait déjà tiré la sonnette d'alarme en février 2019, au vu des nombreux cas identifiés. Les notices d'utilisation des deux médicaments avaient alors été revues. Selon l'ANSM, 50 à 100 méningiomes par an pourraient être attribués à une utilisation prolongée de ces traitements.

Lutéran, Lutényl... Quels sont les risques ?

L'ANSM s'appuie sur une vaste étude épidémiologique menée sur plus de 3 millions de patientes entre le 1er janvier (...)

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