Lula, crise des opiacés et Moody’s : les informations de la nuit
Brésil : Lula a quitté les soins intensifs et se dit “en pleine forme”. Le président brésilien Lula, hospitalisé depuis mardi pour une hémorragie près du cerveau suite à une chute en octobre dernier, a quitté les soins intensifs et devrait quitter l’hôpital en début de semaine prochaine, selon Folha de São Paulo. Luiz Inacio Lula da Silva, 79 ans, a publié vendredi une vidéo sur ses réseaux sociaux, où on le voit marcher en jogging dans les couloirs de l’hôpital et plaisanter avec son neurochirurgien Marcos Stavale. Dans le message accompagnant la vidéo, il remercie ses partisans pour leurs messages d’“affection” et assure qu’il sera bientôt de retour au travail. “Soyez tranquilles. Je suis en pleine forme ! ”, écrit-il.
Crise des opioïdes aux États-Unis : le cabinet McKinsey va payer 650 millions de dollars. Le cabinet de conseil américain McKinsey a accepté de débourser 650 millions de dollars (619 millions d’euros) afin d’échapper à un procès pour son rôle dans la crise des opioïdes, en vertu d’un accord conclu avec la justice fédérale. Le cabinet était poursuivi pour avoir aidé le laboratoire Purdue Pharma à “booster spectaculairement” les ventes de “l’analgésique opioïde hautement addictif OxyContin”, explique NPR. Des dirigeants du cabinet étaient également poursuivis pour avoir détruit des preuves de l’implication de McKinsey dans une crise sanitaire qui a fait près de 800 000 morts. McKinsey a déjà déboursé près d’un milliard de dollars dans le cadre d’accords conclus hors tribunaux depuis 2019 aux États-Unis.
L’agence Moody’s dégrade la note souveraine de la France. Quelques heures après la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre, l’agence financière Moody’s a sanctionné la “fragmentation politique” de la France et les risques qu’elle fait courir aux finances publiques, en abaissant la note souveraine du pays. “Moody’s a abaissé son évaluation de la deuxième économie de la zone euro de Aa3 à Aa2, soit trois niveaux en dessous de la note maximale”, précise Bloomberg. “La France avait déjà été ramenée à des niveaux équivalents” par les autres agences de notation, Fitch et S & P, ajoute le média économique.