Luigi Mangione, Mozambique, Roumanie, NASA : les informations de la nuit
Aux États-Unis, le tueur présumé du patron d’UnitedHealthcare plaide non-coupable de meurtre “terroriste”. Luigi Mangione, soupçonné d’avoir assassiné Brian Thompson, le PDG du géant de l’assurance santé, pour se venger contre ce secteur, s’est présenté lundi devant la cour criminelle de New York, mains et chevilles menottées et entravé par une chaîne métallique autour de la taille. À l’extérieur, des manifestants ont exprimé leur soutien au jeune homme de 26 ans, rapporte CNN. “La foule agitait des affiches sur lesquelles on pouvait lire ’les personnes passent avant le profit” et chantaient ’la santé est un droit’”, relate la chaîne américaine. Mangione avait déjà comparu jeudi pour le meurtre du PDG mais dans le cadre d’une procédure distincte ouverte par la justice fédérale, devant laquelle il encourt la peine de mort s’il est reconnu coupable. Devant la justice de l’État de New York, il est inculpé par un grand jury de citoyens pour 11 chefs d’accusation, dont celui de meurtre en tant qu’acte “terroriste”. Ce procès, où l’accusé encourt la prison à vie, est prévu avant celui devant la justice fédérale.
Mozambique : le Conseil constitutionnel valide la victoire du parti au pouvoir. Malgré les irrégularités soulevées par nombre d’observateurs, la plus haute Cour du pays a déclaré le candidat du Frelimo Daniel Chapo vainqueur, avec 65,17 % des voix, rabotant son score de plus de 5 points par rapport aux résultats rapportés par la commission électorale en octobre. Cette décision risque d’enfoncer le Mozambique dans la crise, le principal opposant Venancio Mondlane ayant promis le “chaos” si se confirmait ce scénario. La contestation post-électorale sans précédent a déjà fait plus d’une centaine de morts. Pour le journal burkinabé Wakat Séra, “le Mozambique se trouve dans l’œil du cyclone”. “Les risques d’affrontements entre les Forces de l’ordre à la gâchette facile et les manifestants qui sont tirés comme des lapins, ne sont pas à écarter, jusqu’à ce que les deux camps parviennent à la paix des braves”, écrit le quotidien en notant que “la majorité des Mozambicains voudraient bien goûter à une gouvernance autre que celle à la sauce Frelimo”.
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