Lufthansa était au courant de la dépression d'Andreas Lubitz

Andreas Lubitz lors d'un marathon le 13 septembre 2009 à Hambourg.

Jusqu'à présent, la maison-mère de Germanwings n'avait pas souhaité livrer de détails sur les raisons pour lesquelles le copilote avait suspendu sa formation durant plusieurs mois.

Lufthansa a révélé mardi que le copilote de l’A320 de Germanwings l’avait informé en 2009 qu’il avait connu un «épisode dépressif sévère». Elle a transmis au parquet de Düsseldorf (ouest), en charge de l’enquête allemande sur les causes du crash du 24 mars, des «documents supplémentaires» le confirmant. Jusqu’à présent, Lufthansa, par la voix de son PDG, Carsten Spohr, avait affirmé qu'Andreas Lubitz avait interrompu sa formation pendant «plusieurs mois» il y a six ans. Mais il avait déclaré ne pas avoir le droit de révéler les raisons de cette interruption.

Cette fois, la maison-mère de Germanwings affirme avoir procédé à «de nouvelles recherches internes» pour fournir ces documents - des pièces qui concernent sa formation au pilotage, des «documents médicaux» et la «correspondance par courriels entre le copilote et l’école de pilotage» - et ce, «dans l’intérêt d’une élucidation rapide et sans faille» des circonstances du drame, qui a fait 150 morts dans les Alpes.

Carsten Spohr, ainsi que le PDG de Germanwings, Thomas Winkelmann, se rendront mercredi à proximité du lieu du drame pour se recueillir et rendre hommage aux équipes sur place. Dans l’après-midi, le président français François Hollande, en visite à Berlin, a promis une identification rapide des restes des victimes. Selon Jean-Marc Ménichini, les recherches pour la seconde boîte noire se poursuivent. «Le ministre (français) de l’Intérieur (Bernard Cazeneuve) a confirmé que d’ici la fin de la semaine, il serait possible d’identifier toutes les victimes grâce aux prélèvements ADN faits et à ce travail scientifique exceptionnel», a déclaré François Hollande lors d’une conférence de presse commune avec Angela Merkel, après le 17e Conseil des ministres franco-allemand. Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Intérieur a (...)

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