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LREM en plein doute existentiel

Après la débâcle municipale et en plein remaniement, le mouvement présidentiel s'interroge, une fois de plus, sur son rôle.

Le mouvement macroniste n'est définitivement pas un parti comme les autres. Après la déroute de La République en marche (LREM) aux municipales, nulle révolte en son sein. Un ministre sortant s'en étonne : "J'ai connu d'autres partis dans lesquels on aurait tiré à boulets rouges sur la direction après un score comme ça!" Un silence qui en dit long sur la déprime qui règne dans les rangs. Le numéro un du mouvement, Stanislas Guerini, n'a pas subi la moindre remise en question publique.

"Les militants sont de moins en moins nombreux et ils se font chier. On a plus de départs que d'adhésions"

"Il fait ce qu'il peut", élude-t-on en Macronie. Mais la question de l'avenir du parti se pose à nouveau. D'autant plus que, avec la nomination de Jean Castex, le "nouveau chemin" qu'Emmanuel Macron ambitionne de dessiner vers 2022 commence à se préciser. Guerini le promet : son parti se fera l'"aiguillon" de la majorité. Il vient de publier 90 propositions "pour un nouvel élan républicain". Baisse des impôts, "nouveaux droits familiaux" sur le mode de garde ou l'allongement du congé du deuxième parent, "chèque déconfinement" de 400 euros pour les plus modestes…

"Là où notre projet de 2017 a été perçu comme celui des conquêtes individuelles, nous appelons à la dimension collective de ce qui nous rassemble", revendique le délégué général, qui prévoit un "événement de rentrée" en septembre : "L'occasion de préciser notre projet politique commun et d'approfondir les idées à défendre."

Pas de qu...

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