LREM ne perd pas de temps pour (re)pilonner Mélenchon
POLITIQUE - La victoire à peine savourée, la Macronie ne profite d’aucun répit. Attaqué à sa droite et à sa gauche, le parti du président réélu a rapidement embrayé sur la bataille des législatives. Avec un homme dans le viseur: Jean-Luc Mélenchon.
Arrivé en troisième position avec près de 22% des voix, le candidat de l’Union Populaire n’a pas attendu la fin de la présidentielle pour passer directement au troisième tour, et appeler les Français à l’élire Premier ministre. Une position qu’il a rappelée au soir des résultats du second tour, tout en discréditant la victoire d’Emmanuel Macron.
“Pour Jean-Luc Mélenchon, une élection qu’il ne gagne pas, est une élection qui n’existe pas”, s’agace Gabriel Attal sur BFMTV. “Le procès en légitimité qui est fait pas monsieur Mélenchon est inacceptable”, martèle Bruno Le Maire sur France info. “Il n’a pas été à la hauteur des institutions et de ses propres électeurs”, insiste le Secrétaire d’État Clément Beaune.
En attendant, le parti de Jean-Luc Mélenchon croit dur comme fer à une majorité à l’Assemblée, tandis que la gauche se déchire sur la question d’une possible coalition autour de l’Union populaire. À plus de six semaines du premier tour des législatives, la partie est loin d’être gagnée.
À voir également sur Le HuffPost : Après la victoire d’Emmanuel Macron, la Macronie n’a pas la même analyse du scrutin
Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.