LREM change de nom pour devenir Renaissance
- Oops !Une erreur est survenue.Veuillez réessayer plus tard.
- François BayrouHomme politique français
POLITIQUE - La République en Marche veut renaître, littéralement. Ce jeudi 5 mai, Stanislas Guérini a annoncé la “refondation” du mouvement présidentiel et son nouveau nom: Renaissance.
“Nous lançons aujourd’hui un mouvement de refondation de LREM” avec pour objectif de lui donner “un nouveau souffle”, a déclaré le délégué général d’En Marche lors d’une conférence de presse avec François Bayrou, Richard Ferrand et Édouard Philippe. Il s’agira d’un “parti populaire qui a vocation à être ouvert” pour “toujours faire le choix des Lumières contre l’obscurantisme.”
“Les partis politiques ont vocation à se réinventer”, sinon ils deviennent “des astres morts et nous en avons quelques exemples dans la société actuelle”, a-t-il ajouté, dans un tacle évident aux difficultés actuelles des partis historiques.
Le nom “Renaissance” n’est pas totalement nouveau. Aux élections européennes de 2019, c’était aussi le nom de la liste des candidats de la majorité (En marche, MoDem, Agir..).
Ce parti “aura vocation à être ouvert aux citoyens, aux élus, aux élus locaux d’où qu’ils viennent” et “aux partenaires actuels comme futurs de la majorité présidentielle”, a précisé Stanislas Guérini.
Une confédération “Ensemble” pour les législatives
Les représentants des trois groupes de la majorité présidentielle (Horizons, MoDem, En Marche) ont annoncé s’unir dans une “confédération” commune pour les législatives baptisée “Ensemble”, avec un double mot-clé: “unité et pluralisme”. “Je ne crois pas au mouvement unique d’un seul bloc”, a défendu François Bayrou, qui plaide pour “un pluralisme maitrisé”.
Depuis cinq ans, nous travaillons ensemble. La #MajoritePresidentielle dans sa pluralité est rassemblée, unie et forte, derrière le Président de la République @emmanuelmacron. Une seule bannière #Ensemble pour mener campagne ! pic.twitter.com/AEuVpv7I4y
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) May 5, 2022
Selon Richard Ferrand, la majorité disposera de candidats presque partout, sauf “dans un nombre de cas qui ne se comptent que sur les doigts d’une main”, c’est-à-dire dans les circonscriptions où “les extrémistes” sont “outrancièrement implantés”.
Une première liste d’investitures sera dévoilée en fin d’après-midi, avant une deuxième dans les jours à venir. Horizons a obtenu 58 candidats alors que le MoDem de François Bayrou en aura entre 101 et 110, a appris l’AFP jeudi avant cette conférence de presse, de sources au sein des deux mouvements.
À voir également sur Le HuffPost: Emmanuel Macron réélu: le soulagement et la joie de ses militants
Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.