La «love letter» du gouvernement britannique aux Français installés au Royaume-Uni

Le calendrier prévisionnel des prochaines étapes du Brexit reste soumis à de nombreux aléas

Les autorités britanniques ont joué une sérénade à la communauté française, histoire de la rassurer sur sa situation après le Brexit.

La déclaration d’amour était sans ambiguïté, répétée à l’envi au cours de la longue soirée. Sous le plafond somptueux de la salle Locarno au ministère britannique des Affaires étrangères, ambassadeur, ministre et fonctionnaires britanniques ont déclamé lundi soir leur amour immodéré pour la France et plus particulièrement pour les Français installés au Royaume-Uni.

«Tous les jours, je constate à quel point les liens entre nos deux pays sont proches», a lancé, dans un français parfait, l’ambassadeur britannique en France Edward Llewellyn présent pour l’occasion. «Nous apprécions votre valeur, nous voulons que vous restiez, vous enrichissez nos communautés, nos entreprises», a enchaîné Robin Walker, sous-secrétaire d’Etat au DexEu (pour Department for exiting the European Union – en gros le ministère du Brexit), sous les yeux mi-surpris, mi-sceptiques de la communauté française. «Notre pays se sentirait appauvri si vous le quittiez», a même ajouté le ministre. N’en jetez plus.

L’exercice inédit visait à rassurer, à répéter qu’en dépit «des défis que présente le Brexit, il existe beaucoup d’opportunités pour les Français au Royaume-Uni». Près de deux ans après le référendum sur le Brexit, qui sera effectif le 29 mars 2019, le gouvernement britannique semble enfin prendre la mesure de l’anxiété générée par la décision de quitter l’Union européenne pour les quelque trois millions d’Européens installés au Royaume-Uni, dont environ 300 000 Français. Il multiplie donc les explications de texte et les rencontres avec chacune des communautés des Vingt-Sept membres de l’UE.

Pluie de questions inquiètes

Après les discours officiels, trois fonctionnaires -deux du ministère du Brexit et un du ministère de l’Intérieur (Home Office)-, ont répondu à une rafale de questions, pendant plus de deux heures. L’angoisse, la colère parfois, était palpable. (...)

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