Louer son logement en France pendant son expatriation

Quand on sait que son expatriation ne durera que quelque temps, vendre sa maison avant de partir n’est pas forcément la meilleure idée. Pourtant la louer alors qu’on vit dans un autre pays n’est pas toujours rassurant. Quelques pistes pour que ça se passe bien.

Dans quels cas penser à la location ?

Si vous partez pour une expatriation longue, que vous ne savez même pas si vous rentrerez en France, la vente se prête peut-être mieux à votre projet. Voici dans quels cas il peut être indiqué d’envisager la location de votre bien.

  • Vous partez pour une mission courte ou vous savez que vous rentrerez en France prochainement. Dans ce cas, une vente ne sert à rien et vous serez content de retrouver votre maison à votre retour !

  • Vous cherchez une source de revenu supplémentaire. Louer sa maison pendant son expatriation peut représenter une rentrée d’argent en plus. Et ce n’est pas négligeable car une expatriation peut coûter cher.

  • Vous n’avez pas envie de vendre votre maison. Votre maison a une valeur sentimentale pour vous et vous avez envie de la retrouver à votre retour ? La location peut être alors une bonne solution.

  • Vous comptez rentrer régulièrement. Si vos retours en France doivent être fréquents pendant votre expatriation, il peut être pratique de garder un pied-à-terre disponible.

Nos conseils pour une location en toute sérénité

Louer son logement alors qu’on est à des milliers de kilomètres peut faire peur. Pour que ça se passe bien malgré la distance, voici quelques conseils :

  • Faire appel à une agence. Si passer par une agence représente un coût, cela pourra en revanche vous faciliter grandement la vie. S’occuper d’un logement prend du temps : il faut organiser les visites, choisir le locataire, se charger de la rédaction du bail, des éventuels travaux… Tout ça ne sera pas facile à gérer avec la distance. De plus, en cas de problème dans le logement, vous ne serez pas sur place pour intervenir rapidement alors qu’une agence pourra s’en charger pour vous.

  • Prendre une assurance. Si, en tant que propriétaire vous n’êtes pas obligé d’être assuré, une assurance contre les loyers impayés ou contre les dégradations peut être une bonne chose.

  • Choisir un locataire que vous connaissez. Si vous avez peur de confier votre maison à un parfait inconnu, proposez la location à l’un de vos proches. En plus, le moment du retour dans votre logement sera plus facile si vous connaissez la personne. Selon l’article 11 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989, votre retour d’expatriation est un événement qui justifie un bail d’une durée d’un à trois ans, en prévenant votre locataire au moins deux mois avant votre retour, d’après Légifrance. Si votre retour ne se fait finalement pas à cette date-là, vous avez l’opportunité de différer et de reporter le terme du contrat une fois.

  • Ne pas oublier les impôts. Même en étant à l’étranger, vous gardez une résidence en France et vous aurez des impôts à payer en France. Pour en savoir plus sur les impôts en expatriation, jetez coup d’un œil à notre Lettre des expats sur le sujet. D’ailleurs, si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier bâti, vous avez jusqu’au 30 juin pour déclarer à l’administration fiscale, sur www.impots.gouv.fr, la situation d’occupation du logement en question.

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