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L'otage française Sophie Pétronin libérée, Macron exprime son "immense soulagement"

Sophie Pétronin - HANDOUT / WWW.LIBERONS-SOPHIE.FR / AFP
Sophie Pétronin - HANDOUT / WWW.LIBERONS-SOPHIE.FR / AFP

Deux jours après l'annonce de sa libération par son neveu, la présidence malienne a confirmé que l'otage française Sophie Pétronin avait été libérée, et qu'elle était "en route pour Bamako". Une autre personnalité malienne, Soumaïla Cissé, a été libérée, précise la présidence.

Dans un communiqué ce jeudi soir, Emmanuel Macron a exprimé "son immense soulagement" à l'annonce de cette libération, remerciant les autorités maliennes. Le chef de l'État s'est dit "heureux de la savoir libre" et a adressé "un message de sympathie à sa famille et à ses proches.

Aucun détail n'a été fourni dans un premier temps sur les circonstances de cette libération annoncée, qui se dessinait depuis le week-end. Aucune information n'a non plus été fournie sur l'état de santé de Sophie Pétronin, 75 ans, et Soumaïla Cissé, 70 ans.

Une libération qui se dessinait depuis ce week-end

Mardi, son neveu Lionel Granouillac avait déjà annoncé sa libération sur notre antenne, précisant tout de même "que les autorités françaises n'avaient pas confirmé officiellement". Mais le lendemain, il a fait part de ses doutes après le silence radio du gouvernement. "Ce qu’on peut dire, c’est qu’on est convaincus qu’elle est libre, mais qu’elle n’est pas arrivée à destination, en sécurité", avait-il détaillé.

La Bordelaise Sophie Pétronin avait été enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao, dans le nord du Mali, où elle dirigeait depuis des années une organisation d'aide à l'enfance. Elle est supposée avoir été retenue avec Soumaïla Cissé, ancien ministre, candidat à la présidentielle et chef de l'opposition au Mali, par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

Soumaïla Cissé, pour sa part, deuxième à trois reprises de l'élection présidentielle, avait été enlevé le 25 mars alors qu'il faisait campagne pour les élections législatives dans la région de Tombouctou (nord-ouest). Tous deux étaient présumés être détenus par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Article original publié sur BFMTV.com